Shildra

Ygritte "You know nothing, Jon Snow" par Mingjue Helen Chen


Nom : /

Prénom(s) : Shildra

Race : Orphes (louve)

ge : 19 ans.

Métier(s) : Aucun


Don éventuel : La nyctalopie d’où au fait qu’elle soit orphe loup.

Inventaire : Fenri, un énorme loup gris au pelage foncé et aux yeux ambrés. Ils se comprennent mutuellement grâce à leur longue amitié.  



Description physique : Ce qui est le plus remarquable chez Shildra est sa crinière de boucles rousses. Allant de paire avec sa chevelure, ses joues sont picorées de tâche de rousseurs. Elle possède des yeux bleus comme la glace de sa terre natale. Sa nature orphe n’est pas réellement visible physiquement, mise à part ses griffes ou sa dentition aux crocs acérés. Même si l’on peut aisément supposé que sa musculature vigoureuse et son étonnante souplesse et rapidité soit du à sa race plus qu’à son entraînement physique.

Description psychologique : Shildra est pleine de vie et est très souvent joyeuse, elle a tendance à vouloir plaisanter tout le temps, même si elle sait quand elle doit être sérieuse. Elle est assez déterminée et endurante, mais ça détermination et son fort caractère lui font parfois défaut quand elle veut trop s'obstiner. C’est une vraie tête brûlée. Elle se laisse également beaucoup trop affecter par son humeur, ainsi un jour elle réfléchira avant de faire quoi que ce soit, le lendemain elle agira part impulsion. Shildra est assez fière, bien qu’elle laisse exploser sa joie de vivre elle dissimulera sa peine, elle n’admet pas facilement avoir tord ou être blessée. Par contre ça colère est ardente.


Shildra est née au nord de Garlaad, dans un petit village des Terres Mortes. Sa mère était une orphe tandis que son père était un morphe ours. Sa mère est morte d’une maladie alors qu’elle était encore en bas âge. Elle ne savait donc d’elle que ce que son père lui racontait, sa mère venait du sud et pratiquait la magie. Ces histoires avaient toujours fascinée Shildra. Son père lui était un soldat chargé de la protection de Garlaad, puis de leur village. Shildra grandit donc élevée par son père qui lui appris la chasse mais aussi le maniement de l’épée. C’était un entraînement assez rude, mais Shildra ne s’en plaignait pas, déjà parce qu’elle aimait ça et surtout parce que ce dernier se révélait souvent utile. En effet, sa force lui donnait une sensation de liberté et d’indépendance pour son jeune âge, elle n’était pas obligée de demander de l’aide pour tout et n’importe quoi comme les autres enfants.

Un jour son père l'emmena en expédition dans le bois gris, voulant apprendre à sa fille à se débrouiller en toutes circonstances. Et cela fonctionna mieux que prévue quand ils furent séparés par une tempête de neige. Shildra se retrouva livrée à elle même. Armée de son épée et aidée par son entraînement la jeune fille parvint à se débrouiller. C’est durant son errance à la recherche de son père qu’elle découvrît Fenri. C’est dans une crevasse où se mêlait les racines et la mousse qu’elle trouva le cadavre d’un grand loup parfaitement conservé par le froid. Elle était descendue pour l’examiner de plus près, espérant pouvoir récupérer quelque chose. C’est alors qu’elle entendit des gémissements, elle recula, pensa que l’animal n’était pas mort, puis remarqua les corps sans vie de louveteaux. Elle comprît alors qu’il s’agissait en réalité d’une louve et que les gémissement devaient probablement provenir d’un petit encore en vie. Elle s’approcha et le vit, coincée sous le corps de sa mère. Shildra eu un pincement au coeur… Elle aussi avait perdu sa mère jeune, et puis elle était une orphe louve, alors n’étaient-ils pas de la même famille d’une certaine manière? Doucement la jeune fille tenta de l'extirper de sous le cadavre. Le louveteau devait sûrement sa vie à la fourrure de sa mère qui l’avait gardé au chaud, elle hésita à dépecer la bête pour se réchauffer elle aussi de sa fourrure. Elle ne pu le faire alors qu’elle tenait le dernier de ses petits dans ses bras. Elle sortit alors de la crevasse avec agilité, retournant à la recherche de son père.

Quand ce dernier la retrouva il s’empressa de la réchauffer elle aussi dans son épais pelage polaire avant des les ramener tout deux dans le village le plus proche. Bien qu’elle eut du mal à convaincre son père, Shildra pu garder le petit loup qu’elle nomma Fenri. Ils grandirent ensemble, développant une complicité qui leur permis de se comprendre au delà du langage.

Le temps passa, puis un jour la glace pris feu. Un incendie se déclara dans une maison du village, le feu progressa vite. Ce fut la première fois que Shildra eut si chaud. Elle vit ce lieu glacé qu’il l’avait vu grandir s’embraser. Son père s’était précipité au secours des autres habitants, ordonnant à sa fille de partir, ce qu’elle avait dans un premier temps refuser avant que Fenri la mette à l'abri de force. Shildra assista impuissante à la destruction par les flammes de son village. Ce lieu où régnait le froid et la glace était ravagé par l'ardeur du feu. L’ironie du sort était que le village était entouré d’eau, mais seule celle des réserves d’eau potable était décongelée. Son père comme de nombreux autres villageois, les survivants eux avaient tout perdu. Shildra récupéra dans les décombres les débris de l’épée de son père, fondue et brisée. Puis, accompagnée de Fenri elle suivit les autres survivants à Garlaad. Alors la jeune fille qui avait appris toute son enfance à se débrouiller seule décida de partir vers le sud, elle n’avait plus rien à perdre, et les récits de la vie de sa mère dans le sud l’avait toujours passionnée. Pourquoi pas aller le découvrir maintenant que plus rien ne la retenait?